Sites de lancement
La plupart des armes « V » tombées sur la Belgique, provenaient de trois endroits différents : l’Achterhoek (une région de l’Est des Pays-Bas), la région Rotterdam-Den Haag et d’Allemagne de l’Ouest (en particulier la région de l’Eifel). Un terrain plat et facilement camouflable formait ensemble un lieu de lancement idéal. De nombreuses armes « V » ont été lancées à partir de routes ou d’aéroports. Mieux encore, les espaces ouverts dans les bois, forêts ou parcs étaient des emplacement idéaux de tir. Grâce aux arbres, le camouflage était parfait et il y avait moins de risques de rafales de vent. Surtout pour le tir vertical d’un V.2, très sensible pendant son démarrage plutôt lent.
En réponse aux « Vergeltungswaffen », les Forces Aériennes Alliées ont lancé l’Opération « Crossbow » à la fin de 1943. Cette opération était une offensive aérienne sécrète ciblant les sites de lancement, les dépôts et les voies de transport d’armes « V ». Ces bombardements ne furent pas toujours couronnés de succès. Par exemple, la base de lancement de V.1 dans la forêt de Keukenhof à Lisse subi un raid aérien en décembre 1944 sans avoir été détruite. On ne peut pas en dire autant de trois habitant de Lisse qui travaillaient à proximité de la base. De même, les unités de lancement mobiles de V.2 étaient encore plus difficiles à localiser et attaquer. La plupart du temps elles avaient déjà disparues dans la demi-heure suivant le lancement et préféraient en plus travailler au crépuscule. Cela a donné lieu à un véritable jeu du chat et de la souris avec les chasseurs alliés.
Toutes les images et photos sur cette page viennent des archives de Bombs Away B.V.