Victimes

C’est impossible de coller un chiffre exact sure le nombre de victime de « Vergeltungswaffen ». Ces dernières années, environ six mille morts et deux fois plus de blessés ont été recensés, mais on ne sait pas combien d’autres victimes doivent être ajoutées. Une liste de tous les impact mortels sur le territoire belge peut être consultée via ce lien.

En moyenne, un V.2 faisait plus de victimes qu’un V.1. Cependant, lors de nombreux impacts des armes « V » allemandes, il n’y avait aucune victime, par une coïncidence stupide ou parce que le V.1 ou V.2 tombait dans un champ. D’autre part, lors de certains impacts, des dizaines de personnes ont été tuées. Parfois il y en avait même plus d’une centaine, comme avec le V.2 sur le Cinema Rex (567 morts) et sur le Terniersplaats à Anvers (157 morts). Ces victimes étaient non seulement des civils belges mais aussi des militaires alliés, qui étaient chargés de la défense antiaérienne contre les armes « V » ou qui se trouvaient là pour d’autres raisons.

Le camp de Dora

Après le bombardement allié de la base militaire de Peenenmünde dans la nuit du 17 au 18 août, la production de V.2 a été transférée à Nordhausen. Afin de stimuler la production, les prisonniers du camp de concentration de Dora-Mittelbau étaient utilisés comme travailleurs forcés. Ils ont non seulement dû construire les armes « V » mais aussi dû agrandir le complexe de tunnels dans lequel l’usine était située.

On estime qu’une personne sur trois – environ 20 000 prisonniers – n’a pas survécu aux terribles condition de vie et de travail. Les Belges avaient un taux de mortalité encore plus élevé : sur plus de 2600 prisonniers belges, seule la moitié a survécu à la guerre.

Deux travailleurs forcés s’appuient sur la queue d’un V.2 après la libération du camp de concentration de Dora-Mittelbau et l’usine souterraine

Toutes les images et photos sur cette page viennent des archives de Bombs Away B.V.